Avec sa façade rose et ses volets verts, la demeure est rustique mais de belle facture. Cette maison, Jean-Henri Fabre l’a voulue accueillante et familiale, mais surtout studieuse.
Le cabinet de travail
À l’écart de l’agitation, Fabre se retire de longues heures dans son cabinet de travail isolé du reste de la maison. Un véritable petit musée d’histoire naturelle, ouvert sur le jardin, consacré à la recherche, à l’étude et à l’écriture. Au centre de la pièce, sur la grande table, plus que des instruments de travail, tout un attirail : une loupe, un microscope, une balance, des pièges, des boîtes, des cloches d’élevage…
Contre les murs, de grandes vitrines de sapin abritent l’extraordinaire collection du naturaliste : 1 300 objets et spécimens. De nombreux insectes, mais aussi des fossiles, des coquillages, des nids d’oiseaux, des ossements humains et d'autres objets exhumés de fouilles archéologiques.
Naturaliste en herbe, venez partagez la passion d’un maître !
Enfin, au fond de la pièce, près de la cheminée, se trouve la petite table en noyer sur laquelle Fabre écrivit les milliers de pages de ses Souvenirs entomologiques. Transportée d’une pièce à l’autre, suivant la lumière ou l’envie, le meuble fétiche du naturaliste a regagné sa place dans le cabinet de travail.











La salle à manger


L'herbier
Abrité de la lumière, le colossal herbier que Fabre débuta dès l’âge de 18 ans renferme un trésor de 82 liasses et 13 500 planches. Ce précieux témoignage de l’histoire de la flore régionale comprend plus de 17 000 spécimens de plantes, mousse et algues.
L’inventaire, la révision des genres et des espèces et la saisie informatique des données ont été réalisés par le Muséum. Cet herbier est consultable uniquement sur demande et n’est plus présenté dans le cabinet de travail.
Le Muséum, qui assure la rénovation de l’Harmas Jean-Henri Fabre depuis 2000, a aussi restauré les 600 aquarelles de champignons peintes par le propriétaire des lieux.
La petite serre froide
Attenante au cabinet de travail et idéalement exposée au midi, la petite serre froide – que Fabre fit construire en 1880 - abrite les plantes sensibles au gel : une collection de pélargoniums et quelques espèces exotiques comme des citrus, des bananiers ou des crassulaceae.
