Fermeture temporaire

 

 

L'Harmas Jean-Henri Fabre est actuellement fermé pour travaux et rouvrira ses portes à l'été 2023.

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Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura

Le jardin

Lorsque Jean-Henri Fabre acquiert la propriété, en 1879, le domaine laissé à l'abandon est un véritable paradis terrestre pour l’observation des insectes. D'une superficie d’environ 9 000 m2, le jardin a retrouvé son plan architectural d’antan : une partie fleurie, une autre plantée de grands arbres – dont certains par Fabre lui-même –, un potager, un bassin, une fontaine et un lavoir.

Le jardin ornemental

Le jardin ornemental voit aujourd’hui refleurir les quelques 500 espèces végétales et variétés d’arbustes et de plantes méditerranéennes plantées jadis par Fabre et ses successeurs. Dans le dédale des allées, un tour du monde en abrégé : lin de Narbonne, chèvrefeuille de Russie, spirées du Japon, genêts d’Espagne… mais aussi une ancienne variété de tulipes que l’on croyait disparue. Figurant dans l’herbier de Fabre, son bulbe fut retrouvé dans les profondeurs du jardin.

Au centre, un bassin agrémenté de deux fontaines et remis en état par Fabre attire la faune aquatique, les libellules et les crapauds accoucheurs. Bassin, fontaines et lavoirs restaurés en 2006 sont alimentés, en circuit fermé, par un forage. Un système de recyclage permet d’utiliser l’eau pour l’arrosage du jardin.

Tout autour, admirez le grand rosier de Banks, les forsythias ou les photinias plantés par Fabre, les œillets d’Inde et les lis, ainsi qu’une collection de végétaux typiquement méditerranéens comme les asphodèles et les santolines. Un refuge que seul le chant des cigales vient troubler.

Plus loin, l’ambiance devient exotique devant un massif de bambous.

En 2018, ce jardin a reçu le label « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture.

Harmas Jean-Henri Fabre : la maison © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas Jean-Henri Fabre © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura
Harmas de Fabre : le jardin © MNHN - Agnès Iatzoura

L'Harmas

L’harmas - qui en provençal désigne une terre en friche - occupe aujourd’hui sa place originelle. Entre les herbes folles, le ciste, la lavande, les chardons et les centaurées, on imagine le naturaliste y poser ses pièges et s’adonner, l’œil à la loupe, à son occupation préférée : le tête-à-tête avec l’insecte.

L'arboretum

Faites également le détour par l’arboretum, ses chênes verts et kermès, ses pins d’Alep, pistachiers, figuiers, arbres à perruque et lauriers sauce. Des arbres venus de loin s’invitent aussi, dont le cèdre de l’Atlas et l’arbre à crayon, connu pour son bois dense et à l’odeur caractéristique.

Jardin d'ornement, Harmas de Fabre © MNHN - Philippe Gromelle
Arbre à perruque  (Cotinus coggygria) © Philippe Gromelle - MNHN
Le vieux Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) dans l'arboretum de Harmas de Fabre © MNHN - Laurent Bessol